(messaggio augurale di MWB al dott. Mastrascusa)
"Il genetliaco ti sia fausto!"
(risposta di Luciano Mastrascusa)
"o Marcello o Walter o Bruno"
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Infatti se ne sono andati tutti e tre in un colpo solo.
(Quanto fossero fausti si è capito)
Lacan, per sfottere Comunione E Liberazione (che era il riferimento culturale del suo traduttore Giacomo B. Contri), chiedeva ironicamente: "sicuri di quella "e"? Non è che sarà "Comunione O Liberazione"? Morale della favola: il tripode, la trinità, non gli ha portato bene. Meglio sarebbe stato un Marcello o Walter o Bruno. Oggi almeno avremmo potuto cazzeggiare con uno dei tre.
(il postulatore per il candidato Mastrascusa)
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(...) Jacques Lacan ha posto la questione del termine dell’analisi e della formazione degli analisti come centrale nella sua elaborazione, considerandola come la questione essenziale per l’esistenza del discorso analitico. Rifiutando ogni soluzione burocratica, che implicherebbe poter sapere in anticipo che cosa sia un analista attraverso una serie di qualità, caratteristiche e attributi che ne garantirebbero la qualifica, ha scelto di percorrere un’altra via.
Nel 1967 ha proposto alla sua Scuola la procedura della passe, procedura che è direttamente in relazione con il suo noto enunciato: “Lo psicoanalista si autorizza soltanto da sé”. Se questo enunciato indica che la qualifica di psicoanalista non si dà per cooptazione, tuttavia non indica affatto che chiunque possa dirsi analista a proprio piacimento. Occorre infatti che dell’analista ci sia, affinché si dia dell’autorizzarsi. (...) La logica che Lacan propone con la sua passe è dunque la logica dell’atto analitico, di cui la passe stessa è paradigma. Come dice Éric Laurent: “Un analista è prima di tutto un soggetto che sostiene un performativo. È quello che innanzitutto ha dichiarato ‘io ho terminato la mia analisi’, frase assai inverosimile da sostenere. È sicuro? È per questo che una volta che ciò viene detto, una volta che viene proferito, occorre sostenere questo performativo davanti a qualcun altro che ci è passato”.Monsieur le Professeur Rovella,
con la presente sono a segnalarle un testo "remarquable" di Monsieur le Docteur Mastrascusa, che sembra cifrare perfettamente una teoria del destino agìta dal nostro amico MWB, di fatto l' omen (secondo Szondi), oltre che coerente con la nostra proposta bartezaguiennes e prim'ancora lacaniana.
(messaggio augurale di MWB al dott. Mastrascusa)
"Il genetliaco ti sia fausto!"
(risposta di Luciano Mastrascusa)
"Fausto un accidenti o Marcello o Walter o Bruno"
Il y est question de la production possible à la fin d’une analyse d’« un fonctionnaire du discours analytique, qui n’est pas pour autant indigne de la passe, où il témoignerait de ses premiers pas dans la fonction?». Je l’interprète ainsi : le fonctionnaire est celui qui met en fonction, qui fait fonctionner le discours analytique.
Lacan écrit : « La psychanalyse peut accompagner le patient jusqu’à la limite extatique du “tu es cela”, où se révèle le chiffre de sa destinée mortelle, mais il n’est pas en notre seul pouvoir de praticien de l’amener à ce moment où commence le véritable voyage?[5] Elle existe à être dite aux passeurs. Deux éléments la constituent donc : le passant et les passeurs. Ils sont la passe. Mais pas de la même façon : l’un la franchit, et pour la franchir il lui faut celui qui peut témoigner qu’il l’a franchie.
Qu’il est « affranchi ». C’est un événement exceptionnel, un lien d’humain à humain, un lien social inouï (inaudito).
Si la passe est hors cure, pour autant elle n’est pas sans la cure. Elle lui est supplémentaire. Elle répond au fait que la psychanalyse n’est pas transmissible selon les modes habituels. Les examens de passage pour consacrer l’analyste professionnel de certaines associations évacuent la découverte de ce désir inédit, ce « pari fou » à partir duquel un analysant s’autorise à occuper la place de l’analyste pour d’autres. Il ne s’agit pas de désirer être analyste dans la visée d’une assise professionnelle au terme d’une longue analyse, mais d’un désir particulier. « Il n’y a d’analyste qu’à ce que ce désir lui vienne, soit que déjà par là il soit le rebut de ladite [humanité]?[6]
Quelque chose qui est interne même à la structure du discours empêche que la vérité puisse se dire toute : c’est le réel, point d’indicible et d’irreprésentable que le signifiant ne peut recouvrir complètement. C’est la rencontre de ce point, de ce trou, au-delà du mi-dire, qui fait de l’analysant un rebut, quand il se met en place d’analyste. « S’il n’en est pas porté à l’enthousiasme, poursuit Lacan dans la “Note italienne”, il peut bien y avoir eu analyse, mais d’analyste point?[7].
C’est la marque de ce rebut que ses « congénères » doivent trouver, et que la passe illustre : « Assez, dit Lacan, pour que les passeurs s’y déshonorent à laisser la chose incertaine, faute de quoi le cas tombe sous le coup d’une déclinaison polie de sa candidature?[8]
Ce qui est déshonorant pour un passeur, c’est de s’en tenir au savoir acquis, de la théorie, en évitant de se prêter à l’invention de savoir que risque le passant, et qui le concerne tout autant. Il se met alors en position de fonctionnaire du savoir, dans une simple fonction d’enregistrement, de psychanalyste, de contrôleur ou d’universitaire, et décline l’expérience du passant comme un cas.
[9] (À propos du terme de fonctionnaire, il y a encore une ambiguïté dans la « Note sur les passeurs ».
Il y est question de la production possible à la fin d’une analyse d’« un fonctionnaire du discours analytique, qui n’est pas pour autant indigne de la passe, où il témoignerait de ses premiers pas dans la fonction?». Je l’interprète ainsi : le fonctionnaire est celui qui met en fonction, qui fait fonctionner le discours analytique. Mais pour être analyste de l’École, il doit témoigner de ce qui lui permet de faire fonctionner le discours analytique.)
[5]
Jacques Lacan, « Le stade du miroir comme formateur de la…. »
[6]
Jacques Lacan, « Note italienne », dans Autres écrits, op.…. »
[7]
Ibid., p. 309.. »
[8]
Ibid.. »
[9]
Ibid., cf. notes 2 et 3.
17 Jacques Lacan. La famille. Encyclopédie Française, tome 8,40,3-16,1938.
18 Sigmund Freud (1915). Pulsions et destins des pulsions. In Métapsychologie. Paris, Gallimard Idées,1968, pp. 18-20.
19 Jacques Schotte. Notes d'un séminaire inédit, vers 1980.
La mise en rapport des vecteurs szondiens et des fantasmes originaires permet de les considérer, d'un point de vue topique, comme les lieux ou les scènes d'une problématique, d'un traumatisme ou d'un complexe 17, d'une angoisse, du primat d'un déterminant pulsionnel 18, d'un désir 19 et d'un destin pulsionnels 20 dotés chacun d'une relative spécificité:
Vecteurs C S P Sch
Quand il produit son système des pulsions, SZONDI en distingue quatre, qu'il juge fondamentales.
Ce sont:
la pulsion du Contact (C)
la pulsion Sexuelle (S)
la pulsion des affects,appelée Paroxysmale (P)
la pulsion du moi (Sch), Sch correspondant ici aux trois premières lettres de schizophrénie.
Pour conclure
Au terme de cette étude, s'il fallait schématiser nos résultats de manière un peu caricaturale,mais la caricature n'est pas simplificatrice, nous dirions que:
• les sujets décidés, surtout les filles, apparaissent comme bien adaptés, peut-être hyperadaptés, guidés par un idéal principalement éthico-moral qui en font des sujets plutôt conformes sinon conformistes, attachés à leur milieu (familial) et aux valeurs de ce milieu. Sauf exceptions (-Benoît 10 et, dans une moindre mesure Alain 7), la structure de la personnalité est névrotico-normale, axée sur le refoulement entendu dans son sens normatif:mise à l'écart d'une vie pulsionnelle-fantasmatique trop envahissante et, corrélativement, contre-investissement de la réalité externe concrète.
Les filles sont incontestablement mieux structurées que les garçons,surtout dans le sens où leur identification sexuelle pose moins de problème et, l'une étant sans doute liée à l'autre,leur tendance à la régression prégénitale est plus modérée.
• les sujets hésitants sont ceux qui "se font un problème" de tout,ce qui fait d'eux des sujets qui, selon la formule consacrée de FREUD, ont tendance à "régresser de l'acte à la pensée", ce qui est une caractéristque "obsessionnelle" typique.
Les hésitants s'opposent en tout cas aux décidés sur ce point précis: il n'y a pas chez eux ce contre-investissement de la réalité" qui est corrélatif d'un refoulement adaptatif.Ce sont plutôt des "penseurs-rêveurs" chez qui, pour une moitié d'entre eux, joue à plein le mécanisme de l'isolation au sens d'une dissociation ou d'un clivage entre la question du but (h,e,p,m) et des moyens ou des objets (s,hy,k,d) qui permettent d'atteindre la satisfaction-but. Ce qui les caractérise par ailleurs et davantage que les autres groupes,c'est que tous ces sujets hésitants sont confrontés à la question de l'inversion sexuelle sans qu'on puisse dire si celle-ci est plutôt constitutionnelle,innée,ou si elle correspond à un aménagement névrotique classiquement rencontré chez les sujets dont l'organisation psychique globale s'oriente de manière prévalente dans le sens obsessionnel:identification virile-active des filles, identification féminine des garçons.
Ce qui est sûr, c'est que les filles développent des défenses névrotiques contre leurs tendances viriles, ce qui explique certainement pour une grande part l'importance que prend chez elles la conflictualité intrapsychique élaborée sur le mode de la relance auto-réflexive permanente, tandis que les garçons paraissent beaucoup plus désorientés face au problème que leur pose leur inversion avec comme conséquence une fragilité certaine qui les mène au bord de la dépersonnalisation.
Charles Baudelaire: "La caricature est double: le dessin et l'idée; le dessin violent, l'idée mordante et voilée; complication d'éléments pénibles pour un esprit naïf, accoutumé à comprendre d'intuition simple des choses simples, comme l'esprit simple qu'il est lui-même".
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